Dans sa poétique de l’eau, Bachelard définit trois complexes :
* le Complexe du Cygne, idéal, facile de blancheur et de grâce des eaux amoureuses et légères ;
* le Complexe de Caron qui disparaît dans les eaux profondes
* le Complexe d’Ophélie qui se laisse emporter dans l’horizon lointain, l’infini.
J’en rajoute un quatrième, le Complexe de Loula qui se dissout, qui disparaît dans l’infime [ le plus intime : l’intissime], qui rejoint le formel à un niveau où il est sensoriel. Loula qui se laisse digitaliser dans le numérique.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Tous les Voyageurs n’ont pas le même niveaux.
Qu’ils soient Nomades ou Adeptes, certains sont initiés et d’autres non. Les Voyageurs initiés entreprennent un Grand Tour des 3 Espaces, une Initiation.
Toutes les Initiations commencent à la Rivière Sérendipité où les Aspirants à l’initiation enclenchent un processus de synchronicité qui doit les guider dans leur Grand Tour. Dès lors, ils se laissent guider par des indices pour trouver leurs relais d’apprentissage dans les 3 Espaces.
Pour les Adeptes, le but de l’Initiation est la réalisation de leur Chef d’œuvre, leur vortex personnel, si possible un vortex portable, en phase avec leur esprit et qui leur permette de maîtriser le temps du voyage. Un vortex qui les rende égaux aux Nomades.
Pour les Nomades, le but de l’Initiation est la maîtrise la plus complète de leur don du voyage, en particulier la maîtrise du temps du voyage.
Adeptes et Nomades tiennent fréquemment des carnets de leur initiation. Celui du Capitaine L est le carnet n°7 qu’elle a commencé enfant, quand elle s’appelait encore Perce-Neige. Les Griots qui ne savent pas écrire, composent des épopées.
Les plus grands Voyageurs finissent leur Initiation au Marché. Mais tous les Voyageurs ne souhaitent pas vivre cette étape finale qui peut s’avérer longue et difficile.