Je ne t'ai pas quitté,
je t'ai extirpé.
De moi, mon corps, mon âme,
mon destin.
Ce fut, c'est, comme m'arracher un organe encore vivant
peut-être vital,
comme dévier non pas une rivière ni un fleuve,
mais un océan.
Là où nous tracions une route,
désormais
il n'est qu'un ravin
et il plonge dans le néant.
Mais je me tiens droite.
Je connais ces territoires
et je poursuis mon voyage
(vois-tu
je sais que tu m'attends).
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Loula-Ludivine
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Référence : Victor Hugo. Demain, dès l'aube...
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
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