comme des haïkus

Les poèmes de Guillevic sont comme des haïkus : minimes. et pourtant, croyez-moi, ils n’ont vraiment rien en commun avec des haïkus. D’abord, parce qu’ils ne finissent pas : ses vers, tous ses vers s’enchaînent comme les années d’une vie, la sienne ou la nôtre ; ensuite parce que, pour lui, la concision n’est pas esthétique, il ne pratique pas la "bonsaï-poésie", je ne l’imagine pas du tout s’extasier devant un arbre mutilé et nanifié, encore moins devant des mots artificiellement resserrés, non. La concision est pour lui une nécessité, une économie, un héritage, un souvenir.


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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La Mer des Chiffres

Lieu de Numer, la Mer des Chiffres est tout autant un endroit qu’un état d’abstraction. Elle communique avec la Face Cachée du Cyberespace mais ne peut pas être réduite à un continuum binaire.

La Mer des Chiffres est un univers de paradoxes et de perspectives où la vérité absolue est pourtant multiple. En cela on dit qu’elle nourrit le Récit Cimmérien.

Certains croient que le Dernier Gardien s’y est enfoui en attendant son Successeur.

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