neruda amoureux

Neruda amoureux, parfois je t’envie d’être homme, d’oser dire à celle que tu aimes, belle forcément, "tu me plais quand tu te tais".

Comment t’en vouloir ? Tes vers tombent sur mon âme comme la rosée sur la terre crépusculaire et je balbutie à tous mes souvenirs absents, à tous mes P’tits Gars inconsistants "je ne t'aime plus, c'est certain mais si, peut-être, si, peut-être que je t'aime encore".

A Pablo Neruda


Type de document : correspondances

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

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un passant

Quand il est arrivé sur le quai du TGV, le projecteur s'est allumé. J'ai cru voir Gérard Lanvin dans la Belle Histoire. Pas en prophète : en explorateur. Si beau que j'en étais gênée. Et ses yeux. Ses yeux atlantique. Bleus. Sans bord. Évidemment.

Je n'aurais jamais dû lui parler. Le retenir. Le chercher.

Rencontré sur un quai, il n'était pas un voyageur. Il n'était qu'un passant, maître dans l'art des illusions.

Me reste toutefois la nostalgie de celui qu'il prétendait être, qu'il n'était pas, et que j'aurais pu aimer.


Type de document : carnets personnels

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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