Neruda amoureux, parfois je t’envie d’être homme, d’oser dire à celle que tu aimes, belle forcément, "tu me plais quand tu te tais".
Comment t’en vouloir ? Tes vers tombent sur mon âme comme la rosée sur la terre crépusculaire et je balbutie à tous mes souvenirs absents, à tous mes P’tits Gars inconsistants "je ne t'aime plus, c'est certain mais si, peut-être, si, peut-être que je t'aime encore".
A Pablo Neruda
Type de document : correspondances
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Escalators.
Escalators, je vous bénis.
Vous qui ouvrez sur le ciel,
Qui transpercez les souterrains
Vers la lumière transcendante de Paris,
Gorges de salut
Des claustrophobes unifiés.
Escalators mécaniques et stratégiques,
Points de vue ou de chute, opérateurs efficients d’un travelling transversal,
- plongée, contre-plongée –
Coupes coopérantes des strates multiples,
Régents tout puissants
Des marées et contre-marées,
Chiasmes des montées et descentes
Sans rencontre aucune
Ni même regard,
Cordes vocales des soliloques estropiés.
Vous êtes les seules passerelles,
Les seuls passages, les vrais.
Escalators.
Escalators, je vous adore.
Et encore, encore,
Je veux être votre témoin,
Votre alliée, votre aède.
Si Jacob a monté son échelle,
Je peux bien avoir mes escaliers.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
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