Avant que le substantif ne s’impose à la fin du 19ème pour désigner un style, le mot ‘baroque’ fut abondamment utilisé comme adjectif dans le sens péjoratif de grotesque, bizarre, surchargé, confus et désordonné, artificiel et surfait.
J’ai du mal à comprendre pourquoi ce vocable a hérité d’une connotation si négative.
Parce qu’il désigne à l'origine une perle irrégulière et mutine qui résiste à la perfection ?
Mais, cette perle me touche ! Et le baroque aussi.
Parce que cette imperfection et cet inachevé résistent au modèle classique, à la rationalité et à la pensée de l’imitation réaliste (perspective), parce que le baroque relève de l’anamorphose salutaire.
(quand le baroque brille)
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Parmi tous, assise, invisible et anodine.
J'écris.
L'organisation des flux est parfaite. Pas un heurt.
Les bicyclettes croisent les rollers, suivent les piétons. Sans interruption.
Et je regarde, fascinée, toutes ces attentes, ces solitudes, ces habitudes.
Les tables sont pleines. Terrasse de café.
Eglise St Eustache.
Un cornet de glace passe d'une main à l'autre.
De la mère à la fille. La mère soixante ans, la fille quarante. Rituel rodé.
La cuillère trop longue dans mon verre de soda light égratigne ma joue. J'oublie toujours de l'enlever.
Lemon - glaçons.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun