blackbook mode d'emploi

BLACKBOOK - MODE D'EMPLOI - PROCEDE – FABRICATION

1. Construire le modèle d'un topos
2. L'affiner
3. Ecrire et sélectionner des textes pour constituer le noyau liminaire topos (minimum 100)
4. Indexer les textes
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5. Mûrir le concept artistique
6. Vivre
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7. Penser et concevoir une dispositio (analyse des objectifs et moyens, détermination de la perspective, des thèmes et de l'organisation, etc.)
8. Faire l'extraction qui correspond à la dispositio
8. Editer l'extraction
9. Découper grossièrement l'extraction éditée par éléments
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10. Acheter le carnet (peut intervenir dans une autre position, pas forcément en 10)
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11. S'installer dans un lieu public 'in' périmètre [les halles in périmètre toujours]
12. Composer le blackbook d'un coup / URGENCE / art de l'instant, de maintenant, tout de suite / compulsion / dérivation / sex attitude / jouissance sauvage
13. Recouper les éléments sur le moment ; page par page
14. Coller les éléments
15. Commenter non : écrire encore avec le point 1 (le modèle) gravé dans l'inconscient
16. Noter l'heure de départ (point 11) et d'arrivée (point 16)
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17. Faire passer.


[conçu à partir du blackbook Odyssée n°1]


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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j'aime, je déteste

Ligne 14

J'aime la hauteur du tunnel. Je déteste l'odeur de boule puante.
J'aime les parois de verre qui nous protège du suicide. Je déteste la Brazil impression.
J'aime que les trains à l'approche soient annoncés sur un écran. Je déteste entendre le nom des stations juste avant l'arrêt.
J'aime qu'elle ne soit jamais en grève. Je déteste que seules les machines soient aux commandes.

J'aime la fréquence des rames : environ toutes les deux minutes. D'où découlent deux avantages majeurs : la faible densité de peuplement des wagons et l'inutilité de se presser pour attraper un train en quai. Il y en aura un autre dans deux minutes et on le sait.

J'adore la vue panoramique : open space entre les wagons, des vitres à l'avant, à l'arrière sur le côté, tout du long.

J'adore l'impression d'être dans Star Trek. Il suffit de remplacer la vision raisonnée du canal souterrain par l'idée d'un canal interspatial où l'on naviguerait à trop grande vitesse pour distinguer les objets célestes. [vitesse lumière]

Qu'on ne s'y trompe pas, je n'ai ni aimé ni détesté Amélie Poulain. Enfin la balance penche quand même d'un des deux côtés. Soyons honnêtes.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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