En cimmérien européen classique, le chiffre est lettre, une consonne forcément [car l’alphabet cimmérien n’est composé que de consonnes]. Il fonctionne comme un système d’abréviations permanentes, une espèce de sténographie. La vocalisation a été intégrée ultérieurement pour faciliter la lecture. Chaque lettre [consonne] a une fonction numérique : elle est à la fois lettre et chiffre. Les neuf premières lettres permettent d’écrire les unités, les neuf suivantes les dizaines, les cinq dernières les centaines. L’exégèse cimmérienne se déroule ainsi sur un double niveau : littéraire et mathématique, les décomptes des mots, des expressions et des paragraphes permettant d’accéder à une dimension symbolique [méthode inverse du numérique où la lettre devient chiffre].
Type de document : DJ's classes : études cimmériennes
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Le modèle du topos garantit la cohérence de toutes les combinatoires, c’est-à-dire du résultat de toute interaction ou interactivité. La complexité des scénarios arborescents — proche de celle du réalisme modal — est remplacée par le programme narratif et sémantique.
L’interactivité d’un topos n’est pas arborescente, elle est combinatoire. Elle ne crée pas de bifurcations ni de « mondes possibles ». Elle explore un seul monde et non pas ses « contreparties » (counterparts), mais elle explore ce seule monde à partir de tous les points de vue possibles (narrativité kaléidoscopique).
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Arte Miss
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Référence : D. Lewis, 1973, Possible worlds
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun