écrit et parlé

L’écrit n’est pas plus opaque que le parlé.

L’écriture ne traduit pas l’oralité. Elle ne lui succède pas. Elle ne la précède pas non plus. Elle est une autre façon d'interpréter le monde. Une autre sensation. Une autre perspective. Un autre agencement des signes. Une autre forme de pensée.

Je ne peux même pas l'associer à la lecture.

Le dire, l’entendre, l'écrit, le lu présentent pour moi, chacun, la même distance / opacité face au réel manifesté. Distance qui sépare le mot et la chose. Prisme de ma perception et de ma mentalisation.


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : 1

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recueils

Veuillez remarquer, je vous prie, que les différents types de recueils qui existent (de lettres, de fables, de prières, de sottises, etc.) bénéficient d’une dénomination spécifique (correspondance, fablier, bréviaire, ana, etc.) à l’exception du recueil de poèmes.

Pouvons-nous en déduire que le "recueil" désigne par défaut une collection de poèmes et qu'il s’applique aux autres genres uniquement par extension ? Le recueil concerne-t-il prioritairement la poésie ?

Je me permets - sans aucune raison philologique et par pure fidélité à mes intérêts personnels - d'y voir un lien avec la notion de "recueillement" : la poésie n’est-elle pas la forme du langage la plus proche de l’introspection sensorielle hors logos ?


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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