Halakha / Haggadah

Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) semblent favoriser une « technologie intellectuelle » proche de celle du Talmud, de son mode de savoir fluide et mouvant, antérieur aux empreintes figées de l’imprimerie. Un mode de savoir qui entrelace abstraction théorique et
narration, rigueur et évocation, halakha (définition de la loi) et haggadah (récit).

Cette partition entre abstraction et narration, la nécessité non pas de les alterner mais de les faire cohabiter, non pas de les inscrire dans un rapport illustratif mais de les enrichir l’une par l’autre, a conditionné la structure du récit variable de diverses façons : dans la variété de ses types de documents, dans la pluralité des styles et des voix, dans la nécessité d’intégrer un discours réflexif, dans la définition des deux sortes de «courants» qui le traversent, les courants narratifs qui servent la construction du récit et les courants thématiques qui permettent l’exploration de problématiques.


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Arte Miss

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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la pêche à la mouche

Rubrique "Paroles de Citoyens"

J'étais sur une rivière en Ardèche avec des amis. J'étais tout seul sur la rivière en train de pêcher. Avec un copain. C'était mon tour. Chacun son tour. Et tout à coup, en pleine journée, il était trois heures, un chevreuil qui rentre dans la rivière !

80 mètre au dessus de moi.

Il descend la rivière, il vient vers moi. Je le voyais nager. Juste sa tête qui dépassait. Un coup à droite, un coup à gauche.

En un clin d'oeil, il arrive à une petite dizaine de mètres de moi. Il s'arrête, il me regarde et ensuite il repart sur le côté. Il sort de l'eau. Il se secoue. Il me regarde. Il s'en va tranquillement.

Et des trucs comme ça, y'en a plein à la pêche à la mouche.

Quand on la chance de pouvoir montrer ça à quelqu'un, c'est superbe.

C'est comme le corbeau qui picorait dans la rivière. Il mangeait des petites larves. A chaque fois que j'avançais, il avançait aussi. C'était super rigolo.

Une autre année, y'a eu un renard. Il me regardait pêcher, C'était marrant. Il me suivait. Quand je suis sorti, on est resté trente secondes à se regarder avant qu'il ne rebrousse chemin et qu'il me regarde encore.

Quand les enfants des villes vont faire de la pêche à la mouche, ça leur montre qu'il y autre chose. Autre chose que le roller parc. Qu'on peut prendre le temps de regarder le monde autour de soi.

Dans les Yvelines, les jeunes qui viennent apprendre la pêche à la mouche avec nous, quand ils prennent leur première truite, et ils la prennent tous, ils vous décochent un sourire. C'est génial.


Type de document : XIU : journal officiel

Auteur fictif : Le Journaliste

Auteur réel : Jacky Bourdin

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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