me l'approprie

Il faut que je sois rigoureusement honnête :

La remix attitude "je me l’approprie" sert d'excuse à mon ignorance. Grâce à elle, toutes les idioties que je peux dire sont justifiées.

Je ne parle jamais d’un philosophe, d'un auteur ou de leur pensée mais de ce que, moi, j’en fais.

Je ne cherche pas à avoir raison, à être dans le vrai, à m’inscrire dans une ligne, à obtenir l’assentiment général : j’interprète comme je veux, sans avoir à rendre de comptes.

De toutes les manières, je ne peux pas me tromper puisque je procède d’une démarche intégrative en réseau : Total Personnal Remix [la pensée de l’autre devient ma pensée] [warning - limite -vigilance].


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

à nouveau

( Loula dit : )

A nouveau, je me réveille et je veux réapprendre à vivre. Combien de rêves supporterai-je encore ? Combien de rencontres ? A la fin, finirai-je si décharnée que la lumière pourra me transpercer ? Je l’avais guetté dans les rues, dans les moissons de connivences, dans les pas de ceux que je suivais (à moins que ce ne fussent eux qui me suivaient), je l’avais guetté dans mes troubles, doutes et cauchemars. Pour le retrouver et le perdre encore.

Peut-être dois-je m’attacher à un homme de chair et d’écrits, d’horaires et de béton, d’auto et de métal.

Peut-être dois-je abandonner l’espoir de le revoir et de le garder. Peut-on garder un mirage, une vapeur bleue, un songe d’été ?

Je sais pourtant qu’il faut le rejoindre et retenir au flou de ses yeux ce vertige sans retour et mon sourire trop doux.

Il m’a donné un peu plus d’amour qu’il ne faut
pour mourir et trop peu pour continuer à vivre.


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Loula-Ludivine

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Référence : Sainte-Croix-Loyseau. "Blues". Dépêches au cerf-volant.

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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