La géographie du second espace, l'espace des rêves,"Kiméria", est mouvante, elle obéit en partie aux mythes et aux rêves des êtres vivants.
Les cartes et atlas de cette contrée sont donc toujours provisoires. Ils sont caduques dès qu'ils sont tracés. Rien n'assure, jamais, de retrouver un lieu, une mer, une terre.
Toutefois, plus une légende perdure, plus son lieu se consolide.
Il est ainsi possible de dire avec certitude que Kiméria possède six continents : l’Europe, l’Amérique, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et l'Atlantide (que certains appellent Valinor).
Le Paradis et l'Enfer n'appartiennent pas à Kiméria.
Le Pôle Nord et le Pôle Sud sont habités de longue date mais, tout comme les mondes souterrains, ils ne sont pas considérés comme des continents.
Toutefois, malgré l'extrême incertitude de la géographie, une donnée demeure constante : l'emplacement des Vortex. Les passages interspatiaux partent et arrivent toujours aux mêmes points.
Cette constante a permis aux Lusores de déterminer des Zones dites Zones Climatiques car à l'intérieur des Espaces, le climat perdure et traverse les mythes.
La Zone Climatique du Nord est entièrement sécurisée. La Zone Climatique des Rois est un no man's land où fourmillent les monstres les plus atroces. Aucun voyageur ne s'y aventure de son plein gré. La Zone Climatique Sud est entre les mains de la rébellion.
Type de document : XIU atlas de Kiméria
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
< lui >
année après année
< exhalait > de moins en moins de traces dans la ville
année après année
< amputait > leurs retrouvailles
< avait été > le maître de cet ailleurs
< en devenait > un voyageur
un visiteur
un absent
[par lui]
<< avait appris >>
les cartes de ces terres
sans temps ni froid ni faim
<< elle >>
<< avait été >> l’étrangère
<< en devenait >> la gardienne
la solitaire
la guetteuse
[pour lui]
<< sortait >> de ses refuges
<< vagababondait >>
en promenade chaque soir
<< se montrait >>
<< questionnait >>
Soliloques estropiés
Sur les observatoires du ciel ou des enfers
Sur les pavés
Dans les souterrains ramifiés
<< revenait >> avec la nuit
parfois
avec le jour
quand
une élude - un rapprochement
rarement
Oui dehors
Eux - leurs yeux - leurs oreilles
Esquivaient - résorbaient
Ses stases - ses stances
oui ainsi - oui soudain
elle vit – elle sut
* le monde existait
* << n’était>> pas comme eux << elle >>
* < avait migré > < lui >
estivage ? non. Conversion
La souffrance fut comme du sang noir
qui monte sans fatigue dans les veines.
Une lèpre du cœur.
Ultime retour au Réel.
Type de document : vers
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Référence : Marguerite Duras. India song.
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun