Le Capitaine L fait la guerre. Elle combat dans des «Potlatchs». C’est un genre très spécial de combat. Un combat de l’esprit.
Le Dottore Pi est très gentil, il soigne les gens.
Sgarideni est méchant, et ça ce voit.
Loula est sympa. Son copain, c’est P’tit Gars.
Pierre est amoureux de Loula, mais ne le répétez pas.
Humby protège Loula avec sa canne et son canon.
Type de document : chants des petits griots
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Bandiougou
Provenance du texte : Mission Possible
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La littérature virtuelle ne désigne pas, comme on pourrait le croire, des livres qui sont lus sur des écrans.
La littérature virtuelle désigne des récits conçus pour exister sous différentes formes.
Des récits qui peuvent être tout à la fois
- des livres imprimés traditionnels ;
- des livres électroniques interactifs (hypertextes) ;
- des installations (labyrinthes, livres urbains ou citéLivres, expositions multi-supports ;
- des jeux dispersants ou "pervasive gaming" (des jeux à cheval entre la réalité et Internet).
Le livre devient virtuel parce qu’il peut virtuellement s’incarner sur n’importe quel support. Il n’est pas virtuel parce qu’il a quitté l’espace du papier et du palpable pour se réfugier dans un écran.
Mais, la notion de livre virtuel renvoie également à une deuxième caractéristique : les textes d’un livre virtuel peuvent être lus dans n’importe quel ordre. Il n’y a pas de début, pas de fin, pas de chronologie. De même, il n’est pas nécessaire de lire tous les textes. On peut lire un texte, dix, cent, mille.
Le livre est virtuel car ses textes peuvent - dans leur ordre et dans leur nombre - se prêter à des combinaisons infinies. Il est virtuel parce qu’il est variable et "fractal"