rocailles – rococo
De rocaille et coquille, coquillage, roche – décoration organique pour intérieur onirique
Courbes légères qui envolent les soucis et réfutent l’hégémonie du Roi Soleil (classicisme versaillais versus superbe parisienne)
Baroque finissant et désinvolte – rococo - cocorico (les Anglais n’ont jamais adopté le rococo)
Jeux de miroirs qui trompent la vision et déplacent les limites du réel :
1. Ancêtres des murs/écrans géants
2. Révélateurs du leurre optique cosmologique dû aux effets de l’expansion de l’Univers (Einstein, théorie de la relativité, ondes de gravitation)
Irrégularités des lignes marines et végétales, asymétries : vagues prémices de cycles interrompus en chute libre (sensations de looping au bas ventre)
Courbes et contre-courbes traduites simultanément en contrepoint (voix troublante du castrat qui frémit en chacun de nous, chacune)
Arabesques, fleurs, oiseaux, branches – légèreté, douceur, luxe et volupté – anorexies sentimentales : tout va bien, je vais bien (smiley).
Type de document : notes et travaux
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La littérature virtuelle ne désigne pas, comme on pourrait le croire, des livres qui sont lus sur des écrans.
La littérature virtuelle désigne des récits conçus pour exister sous différentes formes.
Des récits qui peuvent être tout à la fois
- des livres imprimés traditionnels ;
- des livres électroniques interactifs (hypertextes) ;
- des installations (labyrinthes, livres urbains ou citéLivres, expositions multi-supports ;
- des jeux dispersants ou "pervasive gaming" (des jeux à cheval entre la réalité et Internet).
Le livre devient virtuel parce qu’il peut virtuellement s’incarner sur n’importe quel support. Il n’est pas virtuel parce qu’il a quitté l’espace du papier et du palpable pour se réfugier dans un écran.
Mais, la notion de livre virtuel renvoie également à une deuxième caractéristique : les textes d’un livre virtuel peuvent être lus dans n’importe quel ordre. Il n’y a pas de début, pas de fin, pas de chronologie. De même, il n’est pas nécessaire de lire tous les textes. On peut lire un texte, dix, cent, mille.
Le livre est virtuel car ses textes peuvent - dans leur ordre et dans leur nombre - se prêter à des combinaisons infinies. Il est virtuel parce qu’il est variable et "fractal"