La plupart du temps, j'ignore que je suis en train de créer. Je m'agite. Je suis accaparée par les tâches ménagères, les courses, l'éducation de ma fille, le sommeil, les amis. Je m'en veux de ne pas être à ma table de travail. Et puis soudain, voilà. Tout est là. La clarté s'est faite. J'ai compris ce à quoi j'étais tout entière occupée depuis des jours, des semaines, des mois, une vie.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Le numérique s’apparente à l’eau car, comme l’élément liquide, il est "ailleurs", dérive, menace de noyade et d’immersion, il est aussi "passage" vers d’autres rives ou possibilités de communication. Il porte ainsi la dualité bénéfique/néfaste constitutive, selon Monsieur Bachelard, de la "matière poétique" (joies et peines).
Je considère et traite également le baroque comme une matière poétique dans son ambivalence entre la touchante irrégularité et l’insensée bizarrerie, dans son oscillement entre songe et réalité.
Numérique et baroque hantent mes références imaginaires et – curieusement –se rejoignent.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun