Je ne supporte pas qu'un livre me résiste. Il doit plier. Céder. S'ouvrir. S'étaler. Il s'abîmera ? Qu'importe. Seul compte l'usage que j'en ferai. S'il est à moi.
S'il n'est pas à moi, je me fais toute petite dans une immense souffrance et je reste à ma place : je lis. Pas de palimpseste. Je me tais. Je gribouille dans mes carnets, je recopie, dans l'espoir - malgré tout - de me l'approprier chez moi. Dans mon territoire. Remix always.
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La question de la place de l'image au sein d'un récit variable est primordiale.
C'est là, exactement, que je souhaite placer la singularité d'un récit variable . Car, si un topos ou une représentation variable inclut le tous média, le tous signes et le riche média, un récit variable est essentiellement textuel : littéraire.
Dans un récit variable, l''image est une épice pimentée, poivrée et suave. Certainement pas sucrée ni douce. Aucunement violente ni dominante.
L'image ici accompagne, elle ne remplace pas, elle ne traduit pas, elle ne prime pas.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun