On dit que le XIU se prête à des expérimentations pour étudier l’influence des voyages interspatiaux sur des personnes qui ignorent tout de l’existence des 3 Espaces. Après avoir repéré des vortex qui ouvrent sur Kiméria, le XIU construit - de l’autre côté - des réalités oniriques ou cauchemardesques et fait traverser le public à son insu.
Les pauvres cobayes croient aller au travail ou à l’école, rentrer dans leur famille, partir en vacances mais en fait, ils basculent dans un autre univers.
On dit même que certains enfants sont enlevés dès leur naissance pour être élevés dans des familles chimériques.
C’est ainsi qu’il faut se méfier des îles ou des enclaves qu’on ne peut atteindre que par une seule route. Il s’agit souvent de réalités chimériques contrôlés par le XIU.
Certains pays de la carte du monde appartiendraient d’ailleurs à Kiméria.
On dit même que l’homme n’aurait pas marché sur la Lune mais sur un satellite imaginaire, les fusées entrant dans des vortex et non dans le ciel. Mais cette croyance est loin de faire l’unanimité.
Type de document : on dit que
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun
Art brut (pub) – rue Quincampoix – pas pour la déco – pour la prune roumaine – pour l’esprit de famille et pour les toilettes !
On entre, on cherche le verrou : rien. On se tourne dans tous les sens, on ne pige pas comment fermer. On s’apprête tout de même, résignée : faudra jouer du pied pour tenir la porte tout en évitant de s'asseoir sur le siège. Exercice périlleux d'équilibre que Titof n'avait pas prévu dans son sketch. On peste contre les mecs qui peuvent rester debout sans se soucier de sécuriser l'entrée.
C’est alors qu’on voit, là, juste devant soi, sur le mur, une barre de fer et soudain on comprend !
Il faut lever la barre et la hisser jusqu’à la porte pour la bloquer, astuce très "cachot médiéval", ne manque que l’oculus ;
Finalement, pour les hommes, contrairement à ce qu'on imaginait, c’est plus compliqué car, comme me l’a fait remarquer un gentleman croisé juste devant les lavabos : "j'ai pas pensé regarder dans mon dos".
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun