Quand j'étais enfant, je vivais dans le treizième arrondissement. Le quartier n'avait rien de spécial. Les touristes n'y allaient jamais.
Je suis revenu après un long voyage. Tout avait été refait. Comme si la ville avait été recouverte par un décor et que le caractère réel s'était perdu. Tout était devenu propre, impeccable et net.
En revanche, quand je suis allé dans le Nord de Paris, dans un quartier plus pauvre, c'était Paris. J'ai retrouvé mon Paris.
J'étais allé chercher la capoeira. Et je me suis dit : " Tiens ! Là, ça me rappelle quand j'étais petit. Comment c'était là où j'habitais…."
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : anonyme
Provenance du texte : Printemps de la Démocratie
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Dois je considérer les mots comme des guides ?
Si j'y réfléchis, on ne fait pas d'eux ce qu'on veut : on ne peut jamais les empiler par exemple.
On ne peut pas non plus les juxtaposer sans ordre : ce serait s'exposer au non-sens.
Etrange... Le sens est par définition une direction.
Or, s'ils sont direction,les mots deviennent guides.
Mais alors... vers quoi me guide "j'ai envie de l'odeur amère d'un café chaud et de sa fumée sur mon visage" ?
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Griot Farceur
Auteur réel : Eïdos
Provenance du texte : Participation
Commentaires : aucun
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