premier tête à tête

Rue Quincampoix - art brut -

Premier tête à tête avec mon streetshaman.

A côté de nous, toute la soirée, une espèce de pierrot triste en costume noir sur chemise blanche dort (cuve) sur la table ; ses amis (un homme et une femme) parlent comme si de rien n’était, comme s’il était un objet décoratif posé là, à la place qui lui revenait.

Quand il se redresse enfin, luttant contre les vapeurs et l’engourdissement, elle (la femme) époussette la table, machinalement et méthodiquement, sans arrêter une seule seconde de discuter.

Combien de cuites a-t-elle ainsi essuyé ? Et avec le streetshaman, que va-t-il se passer ?


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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sortants

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recherche 1er

RECHERCHE DANS : NET LIBRE FRANCOPHONE
OBJET : SECTEUR 75.00.1
TYPE DE RECHERCHE : EXTRAITS ALEATOIRES – MAXIMUM 700 CARACTERES - LITTERATURE
PERIODE EREL : 1700-1930

Mme Cradock:
Puis nous avons suivi la rue Saint-Honoré, longue et large rue qui serait parfaite s’il y avait des trottoirs pour les piétons. Elle est bordée de beaux magasins de tous genres. M.Cradock m’ayant rejointe, nous allâmes à Saint-Roch, belle église dont les chapelles latérales sont ornées de tableaux remarquables. De là, revenant par les Tuileries, nous nous sommes arrêtés pour admirer Le Faune de Bouchardon, statue d’une juste réputation. En sortant des Tuileries, la poussière nous décida à prendre le bac.

Michelet:
Les beaux parleurs du Palais Royal passèrent le temps à dresser une liste de proscriptions, à juger à mort la Reine, la Polignac, Artois, le prévôt de Flesselles, d’autres encore. Les noms des vainqueurs de la Bastille n’offrent pas un seul des faiseurs de motion. Le Palais Royal ne fut pas le point de départ, et ce ne fut pas non plus au Palais Royal que les vainqueurs ramenèrent les dépouilles et les prisonniers.

Zola:
Elles (les grande Halles) se solidifiaient d’un gris verdâtre, plus géantes encore, avec leur mâture prodigieuse, supportant les nappes sans fin de leurs toits. Elles entassaient leurs masses géométriques ; et, quand toutes les clartés intérieures furent éteintes, qu’elles baignèrent dans le jour levant, carrées, uniformes, elles apparurent comme une machine moderne, hors de toute mesure, quelque machine à vapeur, quelque chaudière destinée à la digestion d’un peuple, gigantesque ventre de métal, boulonné, rivé, fait de bois, de verre et de fonte, d’une élégance et d’une puissance de moteur mécanique, fonctionnant là, avec la chaleur du chauffage, l’étourdissement, le branle furieux des roues.

Colette:
Le lieu de rendez-vous est ancien, beau, respecté. La rareté des passants rend lisible, aère ce carrefour qui accède à un théâtre célèbre, à un jardin, un palais qui furent royaux. Le Louvre et ses plates-bandes, Rivoli et ses arcades, la Bourse et la Banque libèrent à midi le flot limité d’une foule laborieuse, qui prend en moins de deux heures son repas et sa récréation. Il me paraît bien qu’elle se soucie, encore plus qu’autrefois, de l’une au détriment de l’autre.


Type de document : notes et travaux

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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Textes satellites : aucun

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