dispositio Paris I-IV

Dispositio du récit variable (réva) imprimé “ Odyssée des 3 Espaces – Cycle parisien — Paris I-IV”

1. Contraintes générales :
• Le réva alterne une tabula de Rhapsodie et une tabula de Bréviaire.
• Une tabula peut être simple, double ou triple.
• Chaque tabula est attribuée à un thème et agencée graphiquement [place, forme et format] avant tout processus d’écriture ou d’extraction.
• Chaque page présente au minimum un lien structurel endogène à la page, un lien structurel exogène à la page (mais endogène à la dispositio) et un lien intertextuel (lien exogène au Topos).

2. Contraintes du « secteur diurne » ou « bréviaire »
• Les pages sont constituées d’au moins deux documents (texte ou image).
• Chaque document est soumis au moins à un lien structurel endogène.

3. Contraintes du « secteur nocturne » ou « rhapsodie »

• Les pages doivent toujours comprendre du texte.
• Chaque strate (4 arrondissements, 4 strates) est régi par ses propres contraintes narratives spécifiques complémentaires.


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

sortants

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dragon d’argent

Dragon d’argent sur flammes bleues ondulant au gré des muscles et des mouvements. Tatouage sur ton corps. Caché mais apparent.

Je voulais demander : "'dis-moi' d’où vient un tatouage sur ton corps ? ..." "Quelle intimité ici s’expose ?" "As-tu déjà parcouru les fulminances à bord de ce navire sans nom qui hante nos mémoires en carton froissé ?" "Où me feras-tu souffrir dans le sillon que tu traces ?" J’ai seulement articulé : "savais-tu que le dragon est un motif baroque ? Tu as la peau baroque ..."

Cette année-là ' l’année du dragon ' combien de fois nous sommes-nous rejoints ?

Je disais : "les courbes et les angles de ton corps maigre 'classique et indépendant ' corps d’homme" et je pensai : "pourtant on croit dessiner une femme quand on te caresse ! Pas pétrir peut-être contourner." Je craignais : "je commence à peine à m'approprier tes axes et reliefs et déjà tu dérives vers ces zones brumeuses où je ne suis pas".

Combien de fois es-tu parti ?

"Quand tu quittes mon champ ' dis ' existes-tu encore ? Ou bien disparais-tu dans un au-delà chimérique où tu te dissous" "vapeurs bleues qui enveloppent ce reptile nourri sous ton bras comme une mise en garde" "je ne suis que fluctuances" "je vous enroberai pour mieux me dérober" "je vous grifferai de mes pattes ' ' mon humanité" "je vous dévorerai d'un coup de gueule ' ' béance de mon absence"

Combien me suis-je résignée ?

Loin, alors mon très cher, oh ! vas t'en loin, vers quelque étier isolé qui succombe, dans son rêve d’impossible retour, aux innombrables îles-étoiles qui gemment son cours.

Pendant que je garde l’image de nos formes conquises et complètes 'ellipses ajourées ' ' pierre tendre et tiède ' pendant que je reste

(Loula dit :)


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Loula-Ludivine

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Référence : Guillevic - Etier et Edgard Poe cité par Bachelard dans L'eau et les rêves (p. 67)

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

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