les poissons de la mare

J'étais au square avec mon enfant.

Quelqu'un a ouvert la vanne de la mare et toute l'eau partait dans les égouts.
Les poissons commençaient à s'asphyxier. Il n'y avait plus d'eau et il commençaient à s'enfoncer dans la boue.
Les gens regardaient et ne savaient pas quoi faire.

Je me suis dit "on va pas rester comme ça sur les bords à regarder les poissons mourir."
J'ai enlevé mes chaussures, j'ai mis les pieds dans la boue et j'ai demandé aux enfants d'apporter les seaux avec lesquels ils jouaient. Nous les avons utilisés pour transporter les poissons. On en a sauvé 200 environ.

Les services de la Ville auraient pris trop de temps pour arriver et les pompiers ne voulaient pas venir.
Donc j'ai pris une décision rapide, j'ai pensé "il faut agir tout de suite, sinon il sera trop tard"
J'ai incité les gens à participer.
Un monsieur a fait comme moi, il a enlevé ses chaussures.
Et après, on a tous fait la chaîne.

C'est le même principe d'entraînement que sur le Carnaval.
Je suis aussi au Carnaval de Paris.
Là où je peux, là où je vais, j'essaie de lancer cette même tendance.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : anonyme

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

sans moleskine

Pour moi, l'écriture est conditionnée par le papier. Sans Moleskine, pas d'Odyssée.

Il me suffit de laisser glisser la plume sur le carnet pour que naisse, s'alimente et vive le récit.

Ah oui, j'oubliais. La plume. Une pointe cheap. Forcément. Un outil que je peux posséder, manier, faire couler sans crainte aucune.


Type de document : carnets personnels

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.