expérimentations

On dit que le XIU se prête à des expérimentations pour étudier l’influence des voyages interspatiaux sur des personnes qui ignorent tout de l’existence des 3 Espaces. Après avoir repéré des vortex qui ouvrent sur Kiméria, le XIU construit - de l’autre côté - des réalités oniriques ou cauchemardesques et fait traverser le public à son insu.

Les pauvres cobayes croient aller au travail ou à l’école, rentrer dans leur famille, partir en vacances mais en fait, ils basculent dans un autre univers.

On dit même que certains enfants sont enlevés dès leur naissance pour être élevés dans des familles chimériques.

C’est ainsi qu’il faut se méfier des îles ou des enclaves qu’on ne peut atteindre que par une seule route. Il s’agit souvent de réalités chimériques contrôlés par le XIU.

Certains pays de la carte du monde appartiendraient d’ailleurs à Kiméria.

On dit même que l’homme n’aurait pas marché sur la Lune mais sur un satellite imaginaire, les fusées entrant dans des vortex et non dans le ciel. Mais cette croyance est loin de faire l’unanimité.


Type de document : on dit que

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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Textes satellites : aucun

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streetamoureux

Hôtel de Sens, bibliothèque Forney, sublime vestige de l’habitation médiévale de Paris - on ose à peine y entrer : on se croirait projetée dans un décor de cinéma, très La Belle et la Bête ou Roméo et Juliette, d’ailleurs la corniche arrondie dans le coin de la tour-est en jette bien plus que le vrai balcon de Vérone.

C’est ici que les amoureux devraient venir échanger leurs vœux, pas dans la cour riquiqui d’Italie !

Parce qu’à Vérone, au balcon des amants morts pour rien, bêtement, les couples se promettent fidélité et attendent en retour une bénédiction, si ce n’est céleste, tout du moins shakespearienne, quelle étrange idée! Qui serait assez fou pour réclamer un destin shakespearien ? J’ai eu la malheureuse audace, par romantisme et par stupidité, de tester le système avec mon second mari et, franchement, j’ai payé mon tribut à la tragédie !

Allez, chiche ! Lançons la mode! Streetamoureux de tout âge et de tout corps, venez à l’Hôtel de Sens, solennellement prêter serment de vous aimer éternellement.

(en espérant que le rituel parisien soit moins dangereux que celui de Vérone)

1, rue du figuier


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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