Quand le baroque brûle : "Le baroque, en dépit de ses envolées superficielles et de son côté chaleureux est froid ; malgré la profusion de ses tableaux et de ses faux semblants, il laisse un sentiment de vide". Benedetto Croce (1866-1952).
Un sentiment de vide, exactement
comme devant :
- les miroirs, les trompe-l’œil, les jolies teintes pastel, blanches et dorées, les motifs raffinés, légers et échevelés des boutiques et des restos branchés,
- l’éloge outrancier de la nature et du naturel,
- les soldes du mois de juillet,
- la télévision, internet et la vidéo qui tournent en boucle, en réseau, en continu,
- la pornographie,
- la méditation transcendantale,
- la recherche de l’authentique rustique et ethnique,
- les couleurs vives et gaies et vives de la techno.
Type de document : notes et travaux
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Place Sainte Catherine. Une vraie petite place de village, silencieuse, piétonne, carrée, avec des arbres, des bancs, des terrasses, des tas de restaurants - blinisserie pitchipoï – un rien désuet – très nostalgique – blinis, gefilte fish, plats russes, harengs, saumons sauvages, tarama, crème d’aubergine et vrai bon gâteau au pavot ! Un délice... si la seconde guerre n’avait pas décimé ma famille, ma grand-mère m’aurait appris à cuisiner tout ça.
Mon voisin de table me dit : "la plus grande zone érogène, c’est l’intelligence".
Oui … chez lui peut-être…
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun