comme des haïkus

Les poèmes de Guillevic sont comme des haïkus : minimes. et pourtant, croyez-moi, ils n’ont vraiment rien en commun avec des haïkus. D’abord, parce qu’ils ne finissent pas : ses vers, tous ses vers s’enchaînent comme les années d’une vie, la sienne ou la nôtre ; ensuite parce que, pour lui, la concision n’est pas esthétique, il ne pratique pas la "bonsaï-poésie", je ne l’imagine pas du tout s’extasier devant un arbre mutilé et nanifié, encore moins devant des mots artificiellement resserrés, non. La concision est pour lui une nécessité, une économie, un héritage, un souvenir.


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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j'attends de découvrir

Je ne veux pas savoir. Je veux savourer.

Savourer ce moment
où la composition de ton visage ne forme pas encore de portrait, juste un étonnement,
où les mouvements de tes caresses, n'orchestrent aucune mélodie ni chorégraphie,
où l'inconnu de tes forces et désirs ne me disent rien de tes sentiments,
une démarche,
une profondeur,
une timide audace,
une confiance qui démentit l'incertitude,
un sourire dans ta voix quand tu me parles.

Je ne veux pas savoir. Je ne veux pas croire.

J'attends de découvrir
si nos corps
la nuit
saurons reposer et s'emboîter.


Type de document : carnets personnels

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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