dames télégraphe

Tous les mardi soirs, rue de Lille (perpendiculaire à la rue du Bac), je passe devant la maison des dames télégraphe et téléphone. Architecture magistrale. Bâtiment magnifique. Les fenêtres immenses du bar-restaurant laissent entrevoir la vie d'un autre temps et je ne voudrais pour rien au monde y entrer: de ce côté-ci, j’ai l’impression d’avoir vue sur la belle époque. De l’autre côté, que me resterait-il ?

au Dottore Pi


Type de document : correspondances

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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les quatre paroles

Le Récit est notre origine, notre voie, notre moyen et notre destination. Nés du Récit, nous vivons en lui, nous le créons et nous le portons.

Le Récit nous précède et nous constitue. Pourtant, nous le choisissons.

Chaque parole, chaque représentation, chaque expression du Récit est unique. Aucune ne le restitue. Aucune ne le révèle. Le Récit se ressent dans l'infini de ses variables au moment même où il prend forme.

Garder le Récit n'est pas notre fonction ni notre nature. C'est notre nécessité. Un élan, un sens, un mouvement, que rien ne peut arrêter. Se soustraire au Récit, c'est mourir au plus intime de notre essentiel.

Celui et celle qui sait cela de soi est un Cimmérien.


Type de document : archives cimmériennes (XIU)

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

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