La forme des Halles est indéfinissable !
Je les pense en surface comme une espèce de rectangle :
[ longueur ]
Depuis la bourse jusqu’à Sébastopol [ en passant par Saint-Denis et la Grande Truanderie ]
[ largeur ]
Depuis Rivoli jusqu’à Montorgueil [ en passant par les Lombards et Etienne Marcel ].
Je les sens en relief comme une espèce de cube :
[ profondeur ]
Depuis la terrasse culturelle [avec conservatoire, auditorium, bibliothèque et musée] jusqu’au dernier sous-sol de la dernière sous-galerie [ métro ligne 14? ].
Les différents niveaux des Halles s’étendent sur des aires de configuration et de superficie différentes qui ne se superposent pas avec exactitude.
Il en résulte un lieu sans régularité [ baroque ], à là fois intérieur et extérieur, une topographie troglodyte et montagnarde, un Objet Fixe Non-Identifié [ofni].
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Papa/Maman de Loula forment une entité indissociable. On ne peut jamais savoir qui parle, si c’est le père ou la mère. Il faut faire très attention, quand ils interviennent, à ne pas révéler par des détails leur masculinité ou leur féminité.
Papa/Maman est un tout que Loula ne peut pas distinguer.
Papa/Maman ne connaissent pas le voyage.