Tribut Baricco
Tu touches l'âme. A la façon de Bach. Les lignes mélodiques se reprennent, congruentes et divergentes. Toujours dans un rythme secret qui fait écho au centre de tout.
Tu relèves du génie et en même temps tu uses d'un filon débusqué, grand filou, chercheur d'or poétique. A la façon de Goldmann (Jean-Jacques) qui a compris la mélodie du bonheur mélancolique.
Je n'arrive pas à me décider pourtant : nous entraînes-tu vers un passage ? Ou joues-tu des cordes de notre âme juste pour la faire chanter. Un instant à peine.
D'accord. Sentir son âme chanter, un instant à peine, c'est déjà un miracle. Un samadhi (uncle sam a dit ?).
Une réparation.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La gestuelle/ordinateur détermine mon écriture :
Dix doigts qui font des claquettes sur le clavier ;
La main droite qui joue des castagnettes avec la souris (double click, click, click)
Et pourtant, c'est la calligraphie qui détermine mon écriture :
Trois doigts qui se serrent et parfois se crispent,
Le flanc de la main qui glisse.
Peau dermographe (vous le savez) sur papier striée.
Traces.
A l'encre, je fige mes premières inspirations dans des carnets bleus et noirs à élastique ;
A la souris, je chasse le repentir sur des ordinateurs à écran plat.
Au Dottore Pi
Type de document : correspondances
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun