L'immense, l'incommensurable problème des images enregistrées et projetées, c'est qu'elles tuent le sens de la métaphore.
Elles donnent au cerveau le stimulus et la réponse sans laisser aucun temps aux processus d'interprétation et d'appropriation.
L'immédiateté de l'assimilation visuelle et la dictature de l'image qui s'imposent nous privent dès notre plus jeune âge de notre capacité à former librement des images mentales, à poser une distance entre nous et la représentation, à analyser, à exister en tant qu'être pensant et libre.
L'image devrait suivre le mot dans la construction de l'intelligence. Pas le précéder.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La question de la place de l'image au sein d'un récit variable est primordiale.
C'est là, exactement, que je souhaite placer la singularité d'un récit variable . Car, si un topos ou une représentation variable inclut le tous média, le tous signes et le riche média, un récit variable est essentiellement textuel : littéraire.
Dans un récit variable, l''image est une épice pimentée, poivrée et suave. Certainement pas sucrée ni douce. Aucunement violente ni dominante.
L'image ici accompagne, elle ne remplace pas, elle ne traduit pas, elle ne prime pas.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun