extirpé

Je ne t'ai pas quitté,
je t'ai extirpé.
De moi, mon corps, mon âme,
mon destin.
Ce fut, c'est, comme m'arracher un organe encore vivant
peut-être vital,
comme dévier non pas une rivière ni un fleuve,
mais un océan.
Là où nous tracions une route,
désormais
il n'est qu'un ravin
et il plonge dans le néant.
Mais je me tiens droite.
Je connais ces territoires
et je poursuis mon voyage
(vois-tu
je sais que tu m'attends).


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Loula-Ludivine

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Référence : Victor Hugo. Demain, dès l'aube...

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

art brut

Art brut (pub) – rue Quincampoix – pas pour la déco – pour la prune roumaine – pour l’esprit de famille et pour les toilettes !

On entre, on cherche le verrou : rien. On se tourne dans tous les sens, on ne pige pas comment fermer. On s’apprête tout de même, résignée : faudra jouer du pied pour tenir la porte tout en évitant de s'asseoir sur le siège. Exercice périlleux d'équilibre que Titof n'avait pas prévu dans son sketch. On peste contre les mecs qui peuvent rester debout sans se soucier de sécuriser l'entrée.

C’est alors qu’on voit, là, juste devant soi, sur le mur, une barre de fer et soudain on comprend !

Il faut lever la barre et la hisser jusqu’à la porte pour la bloquer, astuce très "cachot médiéval", ne manque que l’oculus ;

Finalement, pour les hommes, contrairement à ce qu'on imaginait, c’est plus compliqué car, comme me l’a fait remarquer un gentleman croisé juste devant les lavabos : "j'ai pas pensé regarder dans mon dos".


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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