l'enfer

A cet instant qui
d'Ici te glace et
te retient, tu te dis
Loula, imprégnée
de l'ultime onction
des âmes enlisées,
qu'il te faut avancer,
te mouvoir
relever et monter.

Pour toi aucune voix
ne se déplace -béate-
du trône aux enfers
aucun messager mu
dans ton antique désert
par l'instinct de ton nom.

Tu t'es disloquée
dans ce Là si dense
douce méprise
de celle qui cède
qui descend.

Tu as passé la porte
toi non plus sans être morte
et tu as recueilli
les lambeaux déchiquetés
de ta peau corrompue
par l'épuisement des promesses.


Type de document : chants du chœur

Auteur fictif : Le Choryphée

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun