On ne peut pas assimiler le Cimmérisme à une nationalité, à une religion ou à une philosophie. Il existe des Cimmériens hindouistes, taoïstes, tibétains, chrétiens, juifs, rosicruciens, musulmans, athées, européens, amérindiens, africains, asiatiques, océaniens, papous, pygmées, esquimaux, libéraux, anarchistes, communistes, xenopanistes, cyborgmystiques…
Bien qu’ils ne possèdent ni langue ni particularité génétique commune, ils disent avoir la même origine : la Terre des Rêves. Ils savent avoir migré - à une époque immémoriale - dans le monde de la matière et de la sensorialité pour accomplir leur identité. Ils ont le souvenir d’avoir possédé autrefois une écriture sacrée capable d’effacer les frontières entre le Réel et l’Imaginaire et d’avoir été réunis près d’une montagne, le Mont Cimmer, pour créer, entendre ou voir ce qu’ils appellent le Récit.
Partout, le Cimmérien est désigné comme "l’autre" ou "l'étranger". Parfois respecté, parfois craint, parfois toléré, parfois haï, il appartient sans appartenir. Il est souvent chaman, homme-médecine, sorcier ou artiste.
Type de document : DJ's classes : études cimmériennes
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Carte d'un jeu d'indices
Catégorie : représentation/divertissement
1. Je débute par une rencontre amoureuse sur les grands boulevards.
2. Je me déroule dans les théâtres et dans les rues.
3. Je parle d’hommes et de femmes qui se croisent, se séparent, se retrouvent et se manquent.
4. Je montre la vérité nue dans un tonneau.
5. Je mets en scène des truands et des artistes.
6. Je crois au destin.
7. Je suis le chant des amours impossibles entre une fleur rouge et un pierrot blanc.
8. Parfois la fleur rouge se change en statue de pierre.
9. Une étincelle ? Oh ! une toute petite lueur ...
10. Je raconte l’histoire d’un comédien qui dut apprendre la jalousie.
11. Je raconte l’histoire d’un mime qui dut apprendre la résignation.
12. Le mal existe et il peut fasciner le beau sans le corrompre.
13. Le bien existe et il est bien triste.
14. Paris est si petit pour ceux qui comme nous s’aiment d’un aussi grand amour.
15. J’ai transformé le père de Vidocq en lion.
16. Je raconte l’histoire d’une femme qui n’avait que sa beauté et sa simplicité.
17. Je suis le plus beau des poèmes de Prévert.
18. "Boulevard du crime", de quel crime ?
19. Je suis une ode au paradis et à sa progéniture.
20. Je termine par une poursuite amoureuse sur les grands boulevards.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun