l'autre

On ne peut pas assimiler le Cimmérisme à une nationalité, à une religion ou à une philosophie. Il existe des Cimmériens hindouistes, taoïstes, tibétains, chrétiens, juifs, rosicruciens, musulmans, athées, européens, amérindiens, africains, asiatiques, océaniens, papous, pygmées, esquimaux, libéraux, anarchistes, communistes, xenopanistes, cyborgmystiques…

Bien qu’ils ne possèdent ni langue ni particularité génétique commune, ils disent avoir la même origine : la Terre des Rêves. Ils savent avoir migré - à une époque immémoriale - dans le monde de la matière et de la sensorialité pour accomplir leur identité. Ils ont le souvenir d’avoir possédé autrefois une écriture sacrée capable d’effacer les frontières entre le Réel et l’Imaginaire et d’avoir été réunis près d’une montagne, le Mont Cimmer, pour créer, entendre ou voir ce qu’ils appellent le Récit.

Partout, le Cimmérien est désigné comme "l’autre" ou "l'étranger". Parfois respecté, parfois craint, parfois toléré, parfois haï, il appartient sans appartenir. Il est souvent chaman, homme-médecine, sorcier ou artiste.


Type de document : DJ's classes : études cimmériennes

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

fractalité

Dans un Topos, chaque élément en complète un autre : il est engendré, généré, point d’arrivée.
Elément/destination

Mais, chaque élément est aussi et surtout le point de départ d’un complément, d’un commentaire ou d’une association.
Elément/départ

Toutefois, comme chaque élément porte toujours du sens en soi, il peut revendiquer une autonomie qui lui confère un statut subjectif de "centre".
Document/centre

Ainsi les statuts hiérarchiques départ-destination et centre-périphérie s’éclipsent en faveur d’une construction en réseau où chaque élément endosse un statut de destination, de départ et de centre.
Intersection.

Ces quatre fonctions agissent comme des contraintes esthétiques qui stimulent et conditionnent l’écriture et sa génération (protocoles).

J’y vois une métaphore de l’humain où l’individu,

* maillon d’une généalogie, est point d’arrivée et point de départ ;

* évoluant à partir de la conscience de soi, se considère subjectivement comme un centre;

* membre d’un collectif, est un relais du réseau global (intersection).


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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