variantes de Neverland

Variantes de la traduction française du deuxième paragraphe du chant de "Neverland".

Serait-il loin dans les étoiles
Ou bien tout près, à ta portée,
Qu’il suffirait pour le trouver
De croire que tout peut arriver,
Le Sans Pays Imaginaire.

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Qu’il soit derrière la Voie Lactée
Où bien tout près, à ta portée,
Il suffirait pour le trouver
de croire que tout peut arriver,
Le Sans Pays Imaginaire.

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Peut-être plus loin que les trous noirs
Peut-être plus près que les regards
Il se révèle à toi soudain
Quand tu refuses de tout savoir.
Le Sans Pays Imaginaire


Type de document : DJ's classes : l'art du voyage

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

les îles de paris

L’île Saint-Louis et l’île de la Cité étaient - avant leur aménagement à l’âge d’or - le lieu des rendez-vous coquins, le territoire des lavandières et la retraite élue par le roi Louis IX pour ses méditations.

A l’époque, on distinguait l’îlot Notre-Dame de l’îlot Vache. Pour s’y rendre, pas de pont ! La traversée s’effectuait par bac.

Au premier tiers du 17ème siècle, Paris connut une vaste campagne de construction à laquelle nous devons le Marais et la Place des Vosges. Henri IV décida d’étendre cette politique urbaine aux îlots mitoyens.

L’entreprise fut ardue puisqu’il fallut, d’une part, combler le canal qui séparait les deux îlots et, d’autre part, pour éviter les inondations, bâtir trois niveaux de cave et de maçonnerie sur les quais nord et sud.

Le plan orthogonal de l’île Saint-Louis laisse présager du prochain classicisme versaillais (antibaroque attitude) . D’ailleurs de nombreux architectes et artistes firent leurs preuves sur l’île avant de se voir confier des travaux dans la grandiose entreprise immobilière du roi soleil.

Bien sûr, la migration de la cour à Versailles entraîna la désaffection des deux quartiers auparavant si cotés.

Signalons que les plus beaux hôtels de l’île se trouvent sur le quai nord car, au 17ème siècle, on ne s’attachait pas tant à la luminosité des pièces qu’à la préservation des précieux salons lambrissés et de leur mobilier.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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