Tour Montparnasse.
Etage 30.
Le silence. La ville. Le carrefour.
Les grandes hélices de l'aération du centre commercial.
À mes pieds, le réseau. Les routes, les véhicules.
Le bruit est ailleurs. De l'autre côté des vitres.
Seul le souffle ininterrompu de la climatisation.
Charme d'un monde tenu à distance. La sueur, la course, les échéances, les doutes, les convictions et les négociations. Le corps.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Le temps réticulaire s’inscrit dans l’ubiquité et la simultanéité. Il ne s’oppose pas au temps linéaire ni au temps cyclique, il les réconcilie. Par logique réticulaire, il accepte le paradoxe et évite la dialectique.
Il substitue, à la finitude de l’aboutissement linéaire ou du retour cyclique, l’inachevé de la construction permanente et perpétuelle : un réseau est voué à l’expansion, à la transformation et à l’obsolescence.
Type de document : DJ's classes : les réseaux
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun