Le modèle du topos garantit la cohérence de toutes les combinatoires, c’est-à-dire du résultat de toute interaction ou interactivité. La complexité des scénarios arborescents — proche de celle du réalisme modal — est remplacée par le programme narratif et sémantique.
L’interactivité d’un topos n’est pas arborescente, elle est combinatoire. Elle ne crée pas de bifurcations ni de « mondes possibles ». Elle explore un seul monde et non pas ses « contreparties » (counterparts), mais elle explore ce seule monde à partir de tous les points de vue possibles (narrativité kaléidoscopique).
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Arte Miss
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Référence : D. Lewis, 1973, Possible worlds
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Aujourd'hui, j'ai exploré une grande ville sombre et froide. Les murs des maisons étaient gris et mornes. J'ai eu beau observer, je n'ai vu aucune couleur, aucun signe de joie. Les rues étaient bondées et j'ai été bousculé à plusieurs reprises. Là bas, chacun est indifférent à ce qui l'entoure.
Sur des écrans géants, s'imposent des publicités vantant gaieté et bonheur, montrant ménagères et enfants souriants et heureux. Ces images vous content doucement l'histoire d'une fausse réalité rassurante et superficielle.
Dans ce sinistre endroit règnait une atmosphère de douce folie réprimée.
Type de document : journaux de bord
Auteur fictif : P'tit Gars
Auteur réel : Gabrielle Smith
Provenance du texte : Ateliers scolaires
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun